Après plus de vingt ans prolifiques et éclectiques, après avoir écrit, joué, chanté, dirigé, Robert décide de quitter la scène. Si les rock stars font des tournées d’adieu, les obscurs metteurs en scène ne peuvent-ils pas prendre congé spectaculairement ? D’ailleurs, pourquoi n’arrivons-nous pratiquement jamais à nous arrêter avant que nous y soyons obligé·es ? C’est quoi notre problème avec la fin des choses ?
Une belle et grande fête de départ, une éclate totale, un plaisir sans retenue pour une soirée d’adieux inoubliable. Quelques larmes peut-être, car mettre un terme à quelque chose n’est jamais facile pour l’être humain. Comme dans tout grand gala, il y aura des clins d’œil au répertoire de Robert (pas très connu) et des vedettes (ou presque) invitées.
Pour son dernier spectacle, il s’entoure de celle qu’il admire le plus, Yvette Théraulaz (comédienne et chanteuse), de celles et ceux avec qui il a une profonde fidélité (toute l’équipe de L’Outil de la ressemblance et Adrien Gygax, jeu et musique), d’un chanteur d’opéra qui l’a poussé à se renouveler (Davide Autieri), de ceux qui refusent la fin des temps (Elon Musk, les climatosceptiques) et de ceux qui aiment trop intensément la fin des choses (la majorité des grands poètes). Comme Robert est généreux, il est fort possible que ce soit drôle, touchant, construit et que la soirée se prolonge par un concert festif et autres animations dans le foyer.
Jeu : Davide Autieri, Adrien Gygax, Robert Sandoz et Yvette Théraulaz
Texte et mise en scène : Robert Sandoz / Assistante à la mise en scène : Lucie Rausis / Lumière et vidéo : Stéphane Gattoni / Scénogaphie : Nicole Gredy / Costumes : Anne-Laure Futin / Univers sonore : Olivier Gabus
Production : L’Outil de la ressemblance / Coproduction : Théâtre du Jura